Lacquisition dun savoir mathématique obéit à des principes que nous pouvons résumer de la manière suivante :
1. Le principe de pluralité :
Lors de lintroduction dun concept présenter des exemples riches et variés
2. Le principe de hièrarchisation:
Nécessité de replacer un concept parmi dautres plus généraux, plus particuliers
3. Le principe de négation :
Lors de la présentation dun concept il faut le situer par rapport au non-concept
4. Le principe dauto-correction :
Lenfant progresse en corrigeant lui-même ses erreurs.
5. Le principe dynamique :
Des jeux préliminaires, structurés et concrets apportent des expériences nécessaires à partir desquelles les concepts mathématiques peuvent se construire, à condition que chaque type dactivité soit introduit au moment approprié.
6. Le principe de constructivité :
La construction intuitive devra précéder lanalyse et la pensée réflexive.
7. Le principe de variabilité didactique :
Les concepts mettent en jeu des variables doivent être appris par des expériences réalisant le plus grand nombre possible de valeurs différentes de ces valeurs.
8. Le principe de variabilité perceptuelle :
Pour tenir compte autant que possible des différences individuelles dans la formation des concepts, aussi bien que pour conduire lenfant ( et ladulte) à saisir " lessence " des mathématiques dune abstraction, la même structure conceptuelle est présentée sous la forme de plusieurs situations équivalentes. Cest dire que le concept est présenté en faisant appel à tous les moyens de perception possibles.
9. Le principe dutilisation de représentations :
Toutes les représentations graphiques facilitant la représentation mentale seront utilisées (arbres , graphes, schémas , tableaux...)
10. Le principe dexpérimentation personnelle :
Lélève construit ses concepts par ses expériences propres.
1. Lélève acquiert ses concepts à laide de ses expériences propres.
2. Une même structure doit être présentée sous des formes variées.
3. Lintuition précédera lanalyse et la pensée déductive.
4. Une manipulation sans prise de conscience, ni réflexion ne sert à rien.
5. Un schéma ne suffit pas, il faut souvent laction et la verbalisation.
6. Lenseignant doit favoriser et développer la capacité dinvention, de créativité de lenfant.
7. Le maître ne doit pas seulement donner des explications, mais doit faciliter la formulation de questions.
8. Ne pas donner trop rapidement les solutions aux problèmes.
9. Lenfant ne doit pas seulement résoudre des problèmes-types, mais arriver à sadapter à des problèmes nouveaux.
10. Mieux vaut donner laptitude au travail, que labus de connaissances.
11. Bien enseigner cest donner à lélève la possibilité de découvrir des faits par lui-même.
12. Donnez à lélève lidée quil doit penser par lui-même.
13. Mieux définir les objectifs - classification ...
14. Améliorer la connaissance des concepts - hiérarchie et relations ...
15. Proposer des situations plus ouvertes.
16. Proposer divers niveaux dexercices.
17. Modifier les variables didactiques.
18. Présentation plus ludique et manipulatoire.
19. Mieux expliciter vos attentes à vos élèves.
20. Éviter de travailler uniquement pour les plus faibles et dabaisser le niveau dexigence.
21. Apprendre à mieux analyser et exploiter les " erreurs ".
22. Varier les formes de travail.
23. Demander aux enfants de penser " tout haut ", dexprimer les " pensées muettes ", faire de lintrospection.
24. Importance de la formulation sur le taux de réussite.
25. Les connaissances ne sentassent pas, ne saccumulent pas.
26. Il ny a apprentissage que si lélève perçoit un problème à résoudre (SENS).
27. Les productions, erreurs, questions, réponses de lélève sont une information sur létat de ses connaissances
28. Les concepts mathématiques ne sont pas isolés.
29. Linteraction sociale est un élément important de lapprentissage.
30. Associer de nombreux exemples à un concept
31. Lexemple introductif à un concept joue un rôle important, ne pas le choisir trop simple.
32. Les représentations sémiotiques sont la clé daccès à labstraction, changer, faire changer de registres